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Humeurs & songes
Dans toutes nos valises
Ils nous ont laisse des paquets de merde
Ils ont parcouru les lignes du dictionnaire
Et enrayé les plus belles definitions
C est notre heritage
Faut-il perdre sa vie à retrouver
L odeur et le gout de ce rapt ?
Faut-il parcourir en tout sens
Les rides des inconnus pour se dessiner ?
Pleurer c’est se noyer
Rire c’est fuir
Mais alors ?
Laver son corps de ces impuretés
Prendre son âme dans ses bras
Et redécouvrir une sérénité
Où les plaies deviennent complices
De tout cet amour volé
Je veux apprendre le silence
Le calme
Juste souffler
Et enfin
Me baigner dans la mer
Guitton
Qui peut accepter de venir
Si près si loin
Qui peut accepter d’accepter
Si près si loin
Un trajet une courbe
Si seul entre ces deux points
Qui peut me dire amour
Si près si loin
Qui peut hurler vivre
Si près si loin
Tu sais j’ai tellement d amour
De ta vie de tes yeux
Tu sais j’ai tellement ta chair
Dans mon être dans mon âme
Non vraiment tu ne sais rien
Non vraiment de ta fin
Tu ne sais rien
Alors
Alors sur cette plage de galets
Ou de sable fin
Alors sur cette plaine de blé
Ou d arbres
Alors sur cet inconnu de lumière
Et d’ombre
Tu crois tu crois
J’ai l amour du monde
Dans mes tripes
Voila voila
Je suis peintre
Guitton
Comme un fou
Je courrai après l’Amour
Comme un fou
J’hurlai la question
Tu m’aimes ?
Tu m’aimes ?
Les larmes inondaient mon ciel
Mes pieds ricochaient sur les galets
Tu m aimes ?
Tu m’aimes ?
Comme un oiseau
Je jouais à la plume
Comme un escargot
Je m’engageais dans la course
Tu m’aimes
Tu m’aimes !
Comme toi j’ai cru
Comme toi j’ai révé
De cette plage si immense
Qu’elle se croyait désert
Comme toi, j’ai vu
Comme toi,j’ai pris
En plein cœur ces pavés suintants
Tous ces lampadaires blafards
Jalonnant le labyrinthe
Et la course !
Et la course
A repris son rythme haletant
Sans répit,sans honneur
Comme un homme
Je cours après ma vie
Comme un dieu
Je hurle d’envie
Tu m’aimes
Tu m’aimes
Ce n’est pas facile de s’asseoir
Ce n’est pas simple de se croire
Tu m’aimes ?
Tu m’aimes ?
Viens, Viens
Allons au bal
S’éblouir de tous ces sons
Allons danser jusqu’au matin
Au milieudes lampions
Tu m’aimes !
Tu m’aimes !
Viens , Viens
On va faire tourner l’univers
On va s’enivrer d’étoiles
Tu m’aimes
Comme un fou
Je cours et danse
Comme un fou
Je hurle et ris
Comme un fou peut-etre !
Un fou peut être
Au fait
Est-ce que tu m’aimes ?
Guitton .
Le ballon rouge
Pour fuir l’angoisse de vos coups
J’ai habillé mon âme de couleurs
Pour fuir l’horreur de ces nuits
J’ai décoré mon âme d’amours peints
Pour fuir la peur de vos hurlements
J’ai pris mes larmes pour faire des mélanges
Depuis, j’erre dans ce présent
Seul sur ce chemin ou le tourment dessine des caniveaux
Quant aux pierres qui jalonnent cette route,
Elles ressemblent aux âmes que l’on croise
Pour fuir cette main que ne se tendra jamais
Pour fuir ce sourire qui ne se pose jamaix
Pour fuir ce regard qui glisse au dessus de mon épaule
Je me suis bardé d’insolence et de solitude
Pour fuir l’écho de vos coups
Pour fuir le souffle de la lutte
Pour fuir le calme qui suit et
Qui râle sur le carrelage
Je me suis acheté un amour éternel
Juste un peu de glaise pour sculpter des rondeurs délicieuses
J’ai vendu mon âme au désespoir
J’ai vendu mon âme au désespoir de mes couleurs
GUITTON